Casa Trotter

Bonjours Trotteuses et Trotteurs,
Voilà de la lecture et des images.
Pour ceux qui ne sont pas encore partis.
Pour ceux qui ne partirons pas,
Pour ceux qui ne partirons plus.
Et ceux qui sont déjà revenus.

Ça fait un peu plus d’un mois que nous sommes rentrés. J’ai rassemblés suffisamment d’éléments pour vous concocter ce petit CR de voyage touristique.
Ce n’est pas un parcours 4x4 car en Italie pour le Off-Road ce n’est pas le Maroc, ni même l’Espagne.

Le vendredi 23 Mai, départ de « chez nous » pour aller à la découverte de cette grande péninsule et plus particulièrement le Sud.

En 33 jours, on a fait au total 7000 kilomètres pile poil.
Dont 2600 km d’approche et de retour en France en 8 étapes
Sur place en Italie nous avons fait 4400 km en 25 jours, soit une moyenne de 175 km/jour
Budget Gasoil : 1155 € pour 724 litres . coût moyen au litre 1,60 €
Le camping sauvage est interdit en Italie, donc nous n’en avons pas fait.

On s’est juste autorisé à faire des arrêts dans la nature pour passer la nuit à l’intérieur de la coquille du Luma dans des situations diverses zé variées au nombre de 17 bivouacs Italiens.
Le reste c’est des Aera Camper, Agriturismo, et seulement 4 Campings.

Un peu plus de repas au restaurants que d’habitude et surtout des petits cafés espressos et capuccinos pris dans des bars (ce qui permet accessoirement de profiter des toilettes).



Premier arrêt à Lussat, et plus précisément sur le parking de l’Etang des Landes.
N46 10.817 - E2 19.699



Je vous en ai déjà parlé là.
https://www.casa-trotter.com/phpBB3 ... 186961



Il est maintenant malheureusement référencé sur P4N.
Résultat on a voisiné dans une mutuelle indifférence avec 2 gros vers blancs et leurs chiens.

Pause anniversaire puis bivouac à Besançon près du Doubs le samedi 24 Mai.
N47 14.245 E6 00.956

Après 256 km d’asphalte, pour notre bivouac du dimanche 25 Mai, on reprend nos petites habitudes sur un parking de cimetière pour un stop à 20h20.
C’est à Bilhen prés de Oiron. N45 26.789 - E5 33.034
Tranquille, juste la visite des techniciens municipaux (cantonniers) en camion à l’heure du petit déj.
Ils font demi-tour car maintenant il faut aller faire le rapport au Shérif.



Le lundi 26 Mai, arrêt café à 10h06 sur une aire bien connue des cyclistes, puisque elle leur permet de faire un gros pipi avant de gravir en champion les 28 virages de la pente Annie qui mène à l’ Alpe-d’Huez.



Pause à La Grave pour tirer le portrait des sommets à plus de 3500 m d’altitude dans le parc National des Ecrins.
N45 02.660 - E6 18.031



Nous y avons vu un véhicule qui monte aux arbres et aussi qui les remorques.



Bivouac dans le Piémont Italien, chez un de mes frères et son épouse.

Mardi 27 Mai
On évite le Parco Naturale Alpi Apuane pour aller se perdre au sud de celui-ci. Le stop-nuit sera en bord de route avant le village de Piazzano que nous ne pouvons traverser car limité en largeur aux véhicules dont la largeur dépasse 1,90m .
Ça pouvait se tenter, mais ... au mieux c’est un truc à rouler des clopes de chaque côtés, entre la carrosserie de la cellule et les murs.
N43 53.565 - E10 23.777



La suite bientôt

Bruno

Bonjour Bruno,

Voilà un compte rendu que je vais suivre avec intérêt car la balade en Italie est depuis longtemps dans les tiroirs. Dans notre périple vers la Turquie, à l'aller comme au retour, nous avons aussi opté pour des agriturismo et apparentés, des endroits bien à l'écart des axes principaux. On y est très bien accueilli pour des tarifs raisonnables et dans des lieux souvent atypiques. Et on peut s'approvisionner en produits locaux, voire profiter de la cuisine du propriétaire.

au mieux c’est un truc à rouler des clopes de chaque côtés, entre la carrosserie de la cellule et les murs.

J'adore cette expression que je me ferai un plaisir de réutiliser car vu le gabarit de notre véhicule on pourrait travailler pour un cigarettier !!!

Bonsoir les Trotteuses et les Trotteurs.

@ivecogitation: ce que tu dis sur l’accueil des agriturismo, nous avons eu l'occasion de le constater avec beaucoup de satisfaction.

Mercredi 28 Mai/ Arrêt au Parcheggio Luporini Aera Camper, via Gaetano Luporini pour faire la visite du centre ville de Lucca, lieu où Puccini a grandi.
N43 50.405 - E10 29.280









Sur la Piazza San Michele il y a la Chiesa San Michele in Foro. Vous ne pouvez pas la manquer, c’est celle où y’a plein de Banco en face.



A l’intérieur un tableau représente un vieux qui lit des conseils à une jolie femme pour l’aider à porter des bois de charpente, pendant que deux jeunes freluquets comparent leurs musculatures des jambes.
C’est très certainement une peinture assez ancienne, car de nos jours c’est devenu impossible de reproduire cette scène sans se faire pourrir sur les réseaux sociaux.



La Piazza San Martino avec la Cattedrale di San Martino





La Piazza Anfiteatro avec comme « Attrazione » encore un cube élégant posé sur pointe et une belle collection de restaurants.
Trop tard pour nous c’est déjà fait.







Je mets une photo de mon assiette ( déjà bien entamée ) de Spaghetti alla Vongole, et Marie Hélène a pris un Risoto di Mare, une bouteille d’eau et 2 couverts . On s’en sort pour 34 €
Une petite Osteria bien sympa sur la Via Santa Zita.
N43 50.686 - E10 30.341









Pour terminer notre tour de ville, un rapide coup d’œil à La basilica di San Frediano et on récupère le Luma. On fait un plein d’eau à l’aire de service camper, on paye notre dû au parking ( 10 € ) .
En d’autres temps et autres lieux, j’aurais cherché du gratuit, mais nous n’avons pas une Fiat Panda immatriculée en Italie donc potentiellement beaucoup de pédibus à faire pour rallier le centre ville.

On roule maintenant vers Pisa. Là, le stationnement est très vite trouvé, à 300 mètres de la fameuse Tour, et de plus gratuit.
Sur ce coup là on a eu de la chance. Au Parcheggio Via Piave Trav A une « gate » empêche l’entrée aux véhicules de plus de 2,50 m. On s’apprête à faire demi-tour pour aller voir ailleurs quand un quidam qui passait par là nous dit de stationner en face … sur le parking privé d’une résidence.
A ouais, si tu le dis ! Grazie mille. On est posé. N43 43.533 - E10 23.901

Il est 15h30 , Elle est devant nous.
On nous a raconté des bobards, Elle ne penche pas !



Bon, vu sous cet angle, c’est pas la même. Et il n’y a pas qu’ Elle qui penche, vise un peu le Battistero di San Giovanni, c’est pas mal aussi.







Recherche du lieu de bivouac. On s’écarte de la route d’environ 1 km sur une gravelle qui monte pour aller voir si c’est possible près d’une chapelle. Que nenni ! Pas d’espace plat . On continue encore 1 km pour faire demi tour au bout du chemin qui est un cul de sac.
Finalement en redescendant on se pose à 18h45 sur une entrée de champ après le passage d’un ruisseau, 600 mètres avant le bitume.
N43 22.440 - E11 08.994
On sera bien même si il y a eu quelques passages de voitures.





Ce mercredi 28 Mai, on a fait 153 km.

Bonne nuit.

Bruno

Bonsoir,

et merci Bruno pour ce nouveau compte-rendu d'un périple italien. Je goûte le récit aussi ensoleillé que la cuisine locale.

J'ai moi aussi une belle expérience des Agriturismo lors de mon retour de Géorgie fin novembre dernier. Accueil de qualité et rencontres intéressantes. De quoi me réconcilier avec l'Italie ...

Bonjour les Trotteuses et les Trotteurs,

Merci Francis pour les encouragements. donc j'en remets une couche.

Levé tardif le jeudi 29 Mai, donc on décolle à 9h33 direction Siena. Recherche d’un stationnement.
Sauf que l’on n’a pas encore pris les coutumes Italiennes. On s’agace un peu et on abandonne.
Pas grave, notre objectif n’est pas ici mais dans les Pouilles, la Calabre et la Basilica.
On roule et l’arrêt Picnic est sur l’immense parking du Lago Trasimeno . N43 11.602 - E12 04.669

Ne pas manquer de faire une déambulation au travers de l'installation artistique curieuse, Campo del Sole.
Elle est composée de hautes statues en grès où chacun y trouvera ce qu’il veut selon son humeur du moment car vous êtes presque obligés de traverser cette œuvre d’art pour aller et revenir des toilettes…









Perugia, stationnement pas évident, mais finalement trouvé Viale Roma (parcmètre).
Pour monter dans la ville historique on emprunte plusieurs escalators (rendu au retour les escalators) .



Les bâtiments sur les images ci-dessous sont sur la Piazza Ier Novembre. Au premier plan la Fontana Maggiore, devant la Cattedrale di San Lorenzo.



Lui faisant face le Palazzo dei Priori avec la Sala dei Notari.
Pour une fois, on est pas dans le religieux mais qu’en même dans le pouvoir.









Comment dit-on bisous en Italien ?
La réponse ci-dessous.



Inutile de vous faire un dessin, juste une photo pour vous communiquer notre lieu de bivouac du 29 Mai après avoir fait 273 km.



Nous avons une belle vue sur le village de Roccaranieri et réciproquement.
N42 20.053 - E12 57.645
Encore un bivouac tranquille, les voisins ne nous ont pas dérangé.




Bruno

Compte rendu de voyage sympa. Nous avons fait à peu près le même il y a quelques années.
Par contre, ça fait plusieurs fois que je vois le terme péjoratif de ver blanc pour parler d'un camping car dans ce forum. Surtout qu'en voyant votre véhicule on pourrait du coup le nommer "ver blanc sur tortue rouge." je trouve ridicule d'écrire des choses pareilles.

Nous avons un poids lourd pour nos voyages lointains plus un petit camping car pour tourner en Europe et un 4x4 Runner au Maroc pour nous balader dans l'atlas... Comment appelleriez vous nos véhicules ?
Pas de 4x4 avec cellule, ça se traine, il n'y a pas assez de confort dû au manque de place et pour l'esprit tout terrain il y a de moins en moins de piste, le progrès fait que dans tous les pays du monde les gens aspirent au confort.

Je suppose que vous attendez une réaction suite à votre intervention sur ce CR de voyage en Italie.

@naej
« comment appelleriez vous nos véhicules ? »

Je suis dans l’embarras pour répondre à votre question car je ne connais pas vos véhicules récréatifs .

Si les anglo-saxons utilisent indifféremment les mots Camper van, Motor caravan, Motor home ou tout simplement Camper pour désigner un camping car, au USA ils utilisent les mots « véhicules récréatif », souvent abrégé en VR ( Vehicle Recreational) .
Voilà ce que dit wiki.
https://en.wikipedia.org/wiki/Recreational_vehicle

Si un VR blanc c’est convenable, ça sera le terme que j’emploierai à partir de désormais et « d’or et navrant » pour désigner, de temps à autre, les CC blancs .
Pour info, des CC, j'en ai eu plusieurs par le passé.


Bruno

Bonsoir les Trotteuses et les Trotteurs,

Ce matin du 30 Mai, un peu de curiosité m’entraîne dans une chasse (châsse) photo de ce cimetière.
Il n’y a pas que des appartements au rez-de-chaussée. Pour fleurir les logements à partir du 4 ème, il faut un escabeau qui est à disposition.



Pour installer les clients aux étages supérieurs il faut utiliser le monte charge. Visiblement il n’est pas tout jeune, mais il a encore toutes ses dents, pas comme certains clients.





Erreur de cadrage, lire « kg 250 » et non pas « kg 25 »

Nous allons descendre pour rejoindre Avezzano puis traverser la grande plaine que l’on voit là-bas au fond qui est l’ancien Lago Fucino.
Un lac qui fut totalement asséché au 19ème siècle.





Nous on le traverse pour attaquer la montée vers le Parco Nazionale d'Abruzzo.
On nous annonce « gli Orsi », bonne nouvelle mais ... il faut se lever de bonne heure.





Pas loin de Castel San Vincenzo il y a l’Abbazia di San Vincenzo al Volturno.
N41 38.941 - E14 05.052
Sur le petit espace réservé au stationnement il n’y a qu’un seul véhicule quand nous arrivons.
Et les bâtiments qui sont de l’autre côté du ruisseau Volturno ressemble davantage à des abris d’élevage de volailles qu’à tel point nous envisageons un instant à remettre le contact.
En fait en y regardant de plus près, ça pourrait être une exposition pour les systèmes d’échafaudages « Entrepose ».







Les vestiges a découvrir ne sont pas fou, fou, à part les matelas en briques disposées au fond des cercueils qui permettent la dispersion plus rapide des fluides de décomposition. Astucieux les anciens





Je n’invente rien, c’est écris là



Quand on quitte les lieux, je fais rapidement ces 2 clichés . Le ou les propriétaires sont sans doute en cours de visite.





Nous ne les attendrons pas pour leur parler « angle de sortie »… « Angolo di uscita » en Italien ?

Notre arrêt suivant sera pour le Parco Archeologico di Sepino une ville ancienne Romaine qui s’étendait sur environ 12 hectares. Construite au 1er siècle avant JC , ça serait la cité la mieux conservée et la moins visitée du pays, dixit Le Fetit Puté.









Quatre portes principales permettaient de franchir sa muraille de protection faite de pierres taillées posées sur pointe.





En sortant de cette visite on profite du seul bistroquet pour aller étancher notre soif avec deux Pironi bien fraîches.
A tout hasard on pose la question. « peut-on rester ici cette nuit pour dormir dans notre véhicule ? »
L’homme n’y voit pas d’inconvénient, ses derniers clients finissent leurs verres, il ferme rapidement la boutique, prend sa chignole et s’en va . Avant de partir il nous indique le robinet derrière son commerce où nous pourrions prendre de l’eau.
Il est 20 h , on est seul au monde.
Il nous a laissé la garde de son mobilier de terrasse. La confiance règne.
N41 25.933 - E14 37.000





On s'est acheté des Provolone fumés. C'est bon avec l'apéro.



Bonne nuit

Bruno

naej a écrit : jeu. 31 juil. 2025 14:07

Nous avons un poids lourd pour nos voyages lointains plus un petit camping car pour tourner en Europe et un 4x4 Runner au Maroc pour nous balader dans l'atlas... Comment appelleriez vous nos véhicules ?

Et inutile de compter sur une fusée Australienne ...pour vos voyages inter galactiques, elles sont loin d'être au point...peut-être voir avec Elon ?

Bonsoir
J'ai hâte de lire la suite ...

Bonjour les Trotteuses et les Trotteurs,

Rien de spécial ce samedi 31 Mai, mais on a décidé de prendre un peu de chemin des écoliers entre Riccia et Gambatesa , Ici c’est la Strada Provinciale Riccia Limate, avec un revêtement à la Sicilienne.
Il ne faut pas lâcher les chevaux.



Arrêt a Gambatesa. Le mobilier urbain est hors du commun et bien placé dans le jardin public.
Joli, mais qu’en est il du confort ?





La ville est en fête, il y a un mariage. Nous n’avons pas pu goûter a la pizza Da Cristoff, car le patron s’apprête, avec son nœud papillon et ses baskets, à fermer la boutique et aller au vin d’honneur.
Ce mariage est sous le signe de la « Van Life ». C’est un phénomène mondial ?







En se cherchant un lieu un peu a l’écart pour pique-niquer, on s’aperçoit que les chemins qui longent le Lago di Occhito sont tous privatisés ou bouchés.
C’est pas drôle !
Après le casse-croûte, on avance jusqu'à Lucera pour y visiter sa Fortezza Svevo-Angioina.
Le collègue du gardien nous fait comprendre que son collègue va arriver et nous laisse arpenter rapidement ce vaste espace d’herbes folles.
Tout est là, il n’y a rien d’autre à voir, donc au retour quand on prend le chemin de la sortie, grosse discussion car il faut maintenant payer les tickets de visite.
En « bons » français on râle pour être conforme à la réputation des Gaulois, mais on paye.
Pour avoir foulé à 2 personnes un terrain en friche pendant 1 quart d’heure la somme à débourser c’est l’équivalent du prix de 6,3 litres de gas-oil ou 8 cafés Italien.







Après 4 bivouacs consécutifs, ce soir c’est camping.
En bord de mer, on trouve assez facilement à Gargano Blu.
N41 55.461 - E15 36.785
Mais le premier annonce n’avoir que des douches froides donc on passe chez le voisin qui en fait est une Aera Camper.
Là il y a des douches froides sans porte et sans rideau qui donne directement sur le voisinage et aussi des douches chaudes sans porte mais avec rideau et monnayeur. Ça le fait.



En face du camping, côté Mar Adriatico il y a une belle plage et un grand parking où sont installées quelques forains avec chacun sa sono à « donf », on craint le pire pour notre début de nuit.



Pour se mettre dans l’ambiance et tâter le terrain, on va s’acheter une pizza.
Après avoir commandé une calzone royale on constate que le Pizzaiolo n’a pas de four.
Ce qui nous fait douter du résultat.
En fait c’est mangeable (pas plus) même si la cuisson n’est pas orthodoxe car trempée dans l’huile de friture.
C’est une Pizzafrita comme annoncé sur la pancarte.



La plage, les lumières du soir.
Et comme le dit Philippe Gueluck « L'homme de petite taille préfère contempler son ombre le matin ou le soir plutôt qu'entre 11h30 et midi et demi. ».
De toute façon, ce n‘est pas la taille qui compte, mais la vigueur tonique.







Rien d’extraordinaire, mais on constate que le soleil va se coucher quasiment sur la terre, alors que l’on est côté Est de l’ Italie.



La fête foraine n’a pas fait de prolongation, à 21h30 c’est l’extinction des feux.


Bruno

Bonjour,
contente de retrouver ton style, ton humour et tes jolies photos !
Vos expériences italiennes en matière de bivouac et de stationnement ne sont pas encourageantes et confirment nos rares essais italiens, qui se sont soldés par un PV et par l'impossibilité parfois de trouver à se garer, même en payant !
Annick, si tu envisages d'y retourner, il va falloir prendre ces éléments en compte...

Salut Anne,

Je ne voudrais pas m'immiscer dans le compte-rendu de Lumarodeur avec mon cas perso. Mais si on envisage de retourner en Italie ça ne sera sûrement pas avec le camion pour y faire des bivouacs. Nous avons déjà voyagé de la sorte en Sicile où les bivouacs ne sont pas évidents, en choisissant des hébergements qui sortaient de l'ordinaire, ainsi que sur la côte Amalfitaine, idem.

Je laisse toute la place à Bruno pour continuer en m'excusant de cette parenthèse.

Bonsoir Mesdames,

Y’a pas de problèmes, immiscez-vous le filles.
Il est vrai que ce compte rendu a comme sujet notre voyage du mois de Juin, mais je pense qu’il faut faire vivre ce post avec vos interventions de qualité en rapport avec l’Italie, les bivouacs, les lieux visités, etc.
Pour @Anne : Les bivouacs, en Italie du Sud , aucun problème pour trouver des jolis lieux en montagne en s’éloignant suffisamment du littoral.
Pour apprécier le pain blanc il faut avoir mangé du pain noir au préalable et abandonné sa petite cuillère en argent...
Pour @ Annick : pareil et valable aussi pour la Sicile où les bivouacs ne nous ont pas posé de problème.
Un peu plus loin je rendrai compte d’un Agriturismo sur la côte Amalfitaine que je ne souhaite à personne, car… c’est le paradis sur terre. Trop bien..
Pour le stationnement c’est pas la même affaire avec le gabarit de nos véhicules.
Il est souvent préférable d’être bon marcheur.

Bonsoir les autres Trotteuses et les Trotteurs,

Nous ne sommes pas partis aux aurores le dimanche 1er Juin donc notre arrêt café est juste après 5 km.
C’est un joli petit coin de littoral (pas facile d’accès).
N41 55.276 - E15 39.547
C’est sauvage mais la civilisation cherche à reprendre le dessus et sauver les apparences !





A Capoiale, un nouvel arrêt pour découvrir l’étier qui relie le Lago di Varano à la mer.
Y sont amarrés, entre autres, des bateaux dragueurs pour la pêche aux palourdes (vongole).





Ce n’était pas indispensable à ce CR de notre voyage en Italie, mais je vous propose une vue de côté de cet aéroplane destiné à la ferraille ou à une exposition. Ça fait un de plus.



Ce qui va nous amener doucement à Trani.
N41 16.907 - E16 24.962
Parking (un peu chanceux) à proximité de la Cattedrale di San Nicola Pellegrino.
On est en fin de journée et en avant saison, c’est assez calme pour un dimanche.







Ouvert le dimanche et assez tard, le Museo della Macchina per Scrivere vaut le détour pour nous.
Nous, c'est ceux qui ont eu le plaisir de voir ces objets servir et évoluer au fil des années puis aussi leur disparition.
Pour les autres, plus jeunes, qui n’ont connu que les computers et leurs smartphones, ils n’y voient que des dinosaures.













La fameuse IBM électrique à boules interchangeables permettant de changer de police de caractères.
Un système révolutionnaire.
Bizarre ce clavier QZERTY.
Les touches A et Q ont du être inversées au remontage.





Une belle planche support pour les études ergonomiques.



On y a passé 1 bonne heure avec bonheur sans voir le temps passer.
A la sortie du musée, la lumière a bien changé. Il nous faut partir à la recherche d’un lieu de bivouac.



Pas facile a trouver ce soir car la contrée est très habitée
C’est à Calendano que l’on se pose sur le parking du Santuario di Santa Maria sous la protection de Saint François alors que la luminosité de ce lieu de bivouac devient entre chien et loup.
N41 04.937 - E16 24.502






Bruno

Pour @ Annick : pareil et valable aussi pour la Sicile où les bivouacs ne nous ont pas posé de problème.

Eh oui, mais notre Iveco a été dressé pour la dune, la piste et les grands espaces... Dès qu'on lui donne à manger du goudron, il n'est pas bien Alors on prend le Disco, plus souple sur les petites routes, qui passe sous les portiques des parkings et aménagé de sorte qu'on puisse dormir à l'intérieur et se préparer un petit frichti si on trouve un bivouac à notre goût

Bonjour les Trotteuses et les Trotteurs,

Hier soir, comme nous n’avions pas l’intention de jouer à des jeux de ballon et de consommer de la nourriture solide ou liquide (du moins pas en dehors de notre cellule), c’est en connaissance de causes que nous avons décidé de rester sur cette place malgré ce panneau.



Evidemment nous avons eu la visite d’un homme baraqué en uniforme et armé.
Très courtois et très habile de ses doigts pour utiliser le traducteur de son téléphone portable.
On a très bien compris toutes les interdictions et restrictions mais après une toute petite discussion on a fait appel a sa clémence et sa tolérance pour nous permettre de rester passer une nuit. Ouf ! C’est ok.



Son véhicule de service portait un sticker au non de cette société de surveillance résidentielle.
Ce n’était donc pas un carabinier.
Il est passé une deuxième fois, sans doute pour voir si nous étions encore là, puis une troisième … pour nous offrir un bouquet d’origan. Excellent à mettre sur les pizza.
Quel brave homme.



La soirée ne s’est pas terminée comme ça.
Deux voisins sont, dans une première intention, venus promener leurs chiens. Puis ils ont poussé plus loin leur curiosité établissant une conversation fournie via Ggle Traduction.
Devinez ce que le maître a choisi comme nom pour son chien ?
Ce clebs à vraiment l’air de faire la tronche . Je vous le donne Emile le nom c’est « Trump » .
En voyant la bête on trouve que ça correspond bien.
Le gars est content de lui et il fait nuit noir quand il repart avec son copain et les chiens et surtout en nous invitant à passer chez lui demain matin prendre des cerises.
Il n’a pas fallu longtemps pour avoir une autre visite, on n’avait pas fini de manger. C’est encore nos deux compères, sans leurs chiens, mais avec un troisième voisin qui lui promène son ami à 4 pattes.
En fait pour être certain de nous donner des cerises ils sont revenus avec un grand saladier de « ciliegie ».
Dommage, demain matin il nous aurait peut-être aussi offert le café…
Grazie Mille au « papa » de Trump.



Voilà, c’était un peu long comme histoire surtout que ça nous éloigne des voyages en 4x4.
Je vous mets ces deux photos prises avec le grand soleil. Le petit oiseau est sorti aux mêmes endroits que la veille, à kéke’chose près.





Les abris de jardin sont un peu du même type que nos « caselles » ou « caséles » que l’on voit en France dans les Causses du Quercy. Une fois que l’on a ramassé les cailloux dans les champs, il faut bien en faire quelque chose.
La photo de l’intérieur j’ai été obligé de la retoucher, y’avait des taches blanches disséminées au sol…
Bizarre ! C’est partout pareil.







On a failli ne pas y aller, mais sur les conseils de nos visiteurs du soir, on fait le détour pour le Castel del Monte..
C’est là : N41 05.001 - E16 16.308 mais il faut obligatoirement se mettre au parking en bas. N41 04.620 - E16 16.504 puis monter à pied ou prendre la navette qui n’est pas cher, mais pas gratuite, en plus du parking qui est aussi payant.
Le château a été construit au XIII siècle par ou pour Frédéric de Hohenstaufen sur un plan bien mastok.
Entrée gratuite pour nous car le 2 Juin est jour de fête nationale apprenons nous à l’entrée.
Des Vendéens croisés à la sortie n’ont pas eu notre chance. Ils avaient acheté leurs billets par anticipation sur Internet.
Pauvres prévoyants Vendéens ! Bon, ils n’ont pas perdu gros, le prix d’entrée n’est que de 6 € par personne.







Dans la cellule restée en plein soleil, il fait bien chaud.
Même si c’est encore tenable, on ira prendre le petit café du matin à la cafétéria qui est climatisée.





Voilà ! On y arrive. La vallée de l’Itria est la région des Trulli.





Ceux ci-dessus sont disséminés dans la campagne, mais la plus grosse concentration est à d'Alberobello
Sans avoir étudié le plan pour aller au quartier Rione Monti on échoue directement au Parking Nel Verde.
N40 46.950 - E17 14.044
Une petite discussion s’engage car le jeune gardien, qui a des ordres, veut nous faire payer 22 € comme un CC qui resterait 24 heures. La négo. se termine avec le patron à 5 € pour 2 heures, et on se gare avec les voitures.
Pour sûr, en pente comme est le terrain, on ne va sûrement pas dormir ici.

Le lieu est hyper touristique tout pareil que Sarlat la Caneda, le mont Saint Michel ou Riquewihr.
Hors saison, la foule est supportable.
Maintenant je vous mets une série de photos qui vont bien.

















On a vu des camions de pompiers (vigili del fuoco ) et peut-être leur citerne ?
Le rouge est une très belle couleur tout comme le vert. C’est plus joli que le bleu marine à mon goût.





On continu le périple vers le Sud, traversant Locorotondo , une ville d’o mais plus connue pour ses vins , puis Martina Franca sans s’y arrêter. Les routes de plus en plus petites nous font nous arrêter pour le bivouac dans une oliveraie.
A l’entrée une barrière métallique bien rouillée est poussée de côté dans les épines.
Pour éviter un éventuel enfermement, je prends la précaution d’aller vérifier dés ce soir qu’il y a une autre issue à l’autre bout de l’allée comme l’indique la carte d’Osmand.
C’est tout bon, on peut revenir se garer près des tas de rameaux d’oliviers, on aura la paix.
Notre bivouac va être peinard même si vraisemblablement on est sur une propriété privée.





Là je ne vous mets pas le point GPS pour que des gens bien intentionnés n’aillent pas le mettre sur P4N.



Rien que du « pas bon » pour la santé. Mais sur le moment, que cela fait du bien.
Et puis à nos âges, ce n’est pas que l’on risque plus rien, mais les jours, les mois, les années se comptent de plus en plus vite, alors autant se faire plaisir.


Bruno

Bonsoir les Trotteuses et les Grandes Aiguilles,

Voilà l’issue de secours. On longe des vignes, puis d’autres vignes et aussi des vignes.







A l’occasion dans une station service où l’on a fait le plein, on prends aussi café et cappuccino.
Ce matin du 3 Juin on a eu à faire à une grande professionnelle, une artiste, une virtuose du maniement de la tasse sous le percolateur à vapeur.
Sans chichi, en toute modestie, voilà le résultat. Bravo !
C’est là : N40 32.206 - E17 38.846



Maintenant nous sommes à Brindisi, on a laissé le Luma sur un parking pas loin du port de commerce Seno di Levante.
N40 37.925 - E17 56.853
Nous avons commencé par la Duomo San Giovanni Battista.



Puis on accède au bord du bassin portuaire par Scalinata Virgilio.



Pour arriver au Monumento ai Caduti Prima Guerra Mondiale.
C’est « beau » comme un monument brutaliste de la Bulgarie, mais avec un peu plus de fanfreluches.





Sous le nouveau théâtre Verdi, il y a ce site de fouille archéologique de San Pietro degli Schiavoni.





Les sites de fouilles ça creuse, recherchons vite un restaurant.
La Trattoria Spilusi sur le Corso Roma nous tend les bras.
N40 38.169 - E17 56.703
Il a bien fallu se familiariser avec les miracles (mystères) de la technique sinon « macache » la lecture du menu.
Au premier coup d’œil on pourrait penser qu’ils ne servent que de la pizza carrée avec 3 olives carrées et du parmesan râpé.



Bin non ! Le scanner de votre smartphone fait apparaître sur son écran un menu très varié et bien appétissant.
Un bon point, les ingrédients y sont mentionnés précisant les allergènes.
Dommage que le choix se limite aux langues Italienne et anglaise.
Du coup tu es obligé de prendre un deuxième smartphone pour utiliser l’appli Ggle Trad. en mode photo dirigé sur l’écran du premier.
Essayez, ça fonctionne.

Visuellement ce n’est pas top, mais je me suis régalé avec une belle assiette de Poulpo frit pané.



Il faut décortiquer avec les doigts les crevettes qui ont une sorte de dermatose purulente qui desquame.
Bon appétit !
On continue notre route le long de la côte. La Torre Specchiolla à Casalabate.
N40 30.363 - E18 06.893





Une autre tour à Torre Chianca.
N40 27.565 - E18 12.869





Nous nous sommes dis que ce lieu ferait un beau cadre de bivouac, mais ce n’est pas l’heure du stop dodo.
On roule
Visite de Lecce. Le stationnement du Luma n’est pas vraiment facile. On trouve dans une impasse près de la Porta Napoli.
N40 21.429 - E18 10.128
Il est 17h40



Il est 18h10 , la prochaine visite du château démarre à 19 heure elle est guidée et en anglais.
Pas de visite libre donc on renonce. Ouf !
Quelques images de l’extérieur, c’est bien suffisant pour moi aujourd'hui.







On va pouvoir déambuler dans la ville à la recherche de rien.





On y trouve des bizarreries quelques fois artistiques, comme ici :



On pousse la porte pour voir de plus près cette merveilleuse Maserati de 1939 type 4 CL Châssis n° 1419.





Dans le même lieu des œuvres très sympa de Roberto Miglietta à des prix pas sympa pour nos ressources.
https://www.robertomiglietta.com/





La dernière elle plairait bien à un pote qui est contrebassiste à Toulouse.

Nous sommes de retour au véhicule à 19h30, la lumière est mieux belle.



Et maintenant qu’est ce qu’on fait ?
La décision est prise, on retourne à Torre Chianca.



A 20h02 on est posé du premier coup, la mer est calme, joli couché de soleil, c’est tip top.

« Elle est pas belle la vie ! » comme disait notre copain Joël.


Bruno

Bonjour les Trotteuses et le Trotteurs,

Mercredi 4 Juin. On a bien dormi... ou presque.

Il faut que j’explique. Il y a eu un peu de boucan autour du véhicule en milieu de nuit.
Au début on à cru que le bâtiment squatté à côté était en train de déménager (on emménager). Puis on a entendu des bruits de portières et des bruits de moteurs s’éloigner.
On se met en mode veille, chacun son quart, mais les deux en même temps avec ma moitié puis on se rendort sans avoir bougé.
Au petit matin, à l’heure du pipi, encore un bruit de moteur, puis deux, puis trois, etc...
Cinq petits bateaux sont venus du large avec chacun un homme à bord et ont échoués sur une petite descente de mise à l’eau à 25 mètres de nous.
Les bruits que nous n’avons pas identifiés cette nuit c’était eux, avec les rames, les nourrices de carburant, les glacières posées pas délicatement dans les bateaux.
Rapidement les embarcations sont sorties de l’eau et montées sur des remorques garées plus loin. L’opération est rondement menée, visiblement ce n’est pas la première fois, mais le butin de la pêche semble maigre.
Et nous qui avions fait (un moment) la supputation d’un débarquement de migrants.
Faut qu’on se calme dans nos délires et qu’on arrête l’eau ferrugineuse.

C’est dans cette zone militaire, le Poligono di Torre Veneri que le loup a trouvé refuge.
L’ Ecole de Cavalerie veille sur lui.





Dans cette belle région de Salento il y a de nombreux sentiers de randonnée dont, entre autres, la voie Francigena de Leuca à Rome.







Passage à la Masseria Cippano.
N40 06.342 - E18 29.771





Beau potentiel pour un projet immobilier, mais quelques menus travaux à faire avant d’ouvrir une Albergue.
Un point positif, y’a déjà un peu de mobilier d’arrivé et un début de chauffage.













Toujours des Tours au détour de la route et de la côte et à Santa Cesarea Terme, la Villa Sticchi si particulière sur son éperon rocheux.
On ne peut pas la rater avec son architecture d’influence mauresque.
C’est un bâtiment privé donc ne se visite pas.





Nous ne sommes pas encore tout à fait au Sud du Talon, mais on s’en approche.
La Basilica Santa Maria De Finibus Terrae est au km 0 de cette voie Francigena qui en la remontant vers le Nord peut vous accompagner jusqu'à Canterbury .
Impressionnant la foule qu’il y a ici !











Voilà le dessous du talon extrême Sud de ce jour. Avec le vent, ça ne sens pas les chaussettes.
N39 47.414 - E18 20.739



Arrêt au Camping Villa Paradisio à Torre San Gregorio.
On est pas difficiles, mais les blocs sanitaires fait avec des containers algéco mériteraient d’être en dur. Ce type de module ça vieilli mal surtout en bord de mer.
N39 48.598 - E18 19.336





Ce soir on a mis du Pecorino avec du Pepe Tostato sur nos pâtes.
C'est bon pour nous.




Bruno

Bonsoir les Trotteuses et les Gars Loppeur,

Hier soir on a atteint la pointe Sud du talon aiguille de la botte, donc forcement il ne faut plus aller de l’avant.
Maintenant la Mer Ionienne sera à notre gauche.



Pour notre picnic, on s’est trouvé un coin super tranquille. C’est sur la commune d’Alezio, le parking de la nécropole de Monte d’Elia.
On a pas été dérangé par d’éventuels visiteurs ni par du personnel venant prendre une permanence.
Tranquille !
Nous n’irons pas nous incliner sur les tombes de ces Messapiens d’avant JC.
Tranquille et choux blanc.





L’ Américanisation de l’Italie est en marche.
Donald et l’Oncle Pique-Sous investissent de concert en boutique 24/24.
Pas de personnel, juste à recharger les distributeurs. On est à Galatina.





A propos de concert, il y a de la préparation dans l’air sur la Piazza San Pietro et la télévision régionale est là aussi.





Mais on peut quand même accéder à la Chiesa dei Santi Pietro e Paolo car le concert ce n’est que pour ce soir.





Au bureau iat (Informazione e Accoglienza Turistica) un brave homme nous renseigne en français sur les plus belles choses à voir dans sa ville.
Sans hésiter il commence par la Basilica di Santa Caterina d'Alessandria.



Extérieurement rien d’extraordinaire, mais par contre à l’intérieur les peintures sont pas mal.
Certains personnages semblent sortir de bandes dessinées modernes.
C’est pas plutôt l’inverse ?





On retourne au véhicule en passant par les petites rues pour voir les façades de nombreuses maisons cossues appelées ici : Palazzo.





Nous sommes dans la région de La Tarentule, une araignée qui a sa légende.
La morsure de cette araignée était supposée provoquer une certaine léthargie puis la mort, qui pouvait être combattue par une danse énergique : La Tarentelle
Pour plus de renseignements.
https://www.salentodolcevita.com/fr/ ... tisme



On quitte Galatina pour aller sur Nardo.
Ce n’est pas un bon plan pour trouver un lieu de bivouac. Le parking du cimetière est quasi en ville sur une route très roulante. Négatif, je ne reste pas là.
On quitte la ville par une petite route qui s’appelle la Strada Grotta Corsari. La densité de construction diminue assez vite, mais toutes les entrées sont fermées.
Enfin un chemin qui n’est pas « barriéré ». On « l’enquille », il va vers une carrière.



Et voilà un dégagement plat qui semble discret .
Tout de suite demi-tour au Luma pour être en position de départ.





En vérité, pas discret car rapidement arrive en voiture une dame et son fils pour nous signifier très courtoisement que nous sommes sur une propriété privée.

Dommage on s’y trouvait bien ici, mais si en parlementant on pouvait rester pour la nuit…
La dame a voulu savoir comment nous avions trouver ce lieu ?
En lui montrant mon pif , je lui ai dis : « au blair » et avec la carte de Osmand sur la tablette.
La dame a du être rassurée car après avoir pris l’avis de sa sœur (peut-être l’indicatrice de notre présence?) nous avons eu l’accord.
Deux dernières recommandations : attention au grand trou et pas de papiers.
J’ai pris des gants pour ramasser ceux laissés par les précédents visiteurs.
Del Baci e Grazie mille a tutti.
Là encore je ne vous mets pas le point GPS pour le même motif que précédemment.


Bruno

Bonjour les Trotteuses et les Trotteurs,

On cherchait un château ou bien on cherchait à goûter du vin ?
Je ne sais plus comment on a fait pour débarquer ici le vendredi 6 Juin.

Le Castello Monaci c’est les deux. N40 23.446 - E17 52.665
La partie vin : Installé sur 200 ha, production de 2000000 de bouteilles par an en appellations Salento IGT et Salice Salentino DOC,
Les cépages sont : Syrah, Malvasia Nera, Fiano, Negroamaro, Primitivo et Moscatello Selvatico.
Les tarifs ne sont pas aussi exorbitants que cela et même certains sont raisonnables.

Bon, je ne suis pas là pour faire de la promo.



On a fait la grande visite mais non accompagné.





























Nous n'avons vu personne au musée, personne à la dégustation, personne au château.
Les seuls quidams que l’on a croisé c’est des jardiniers électriciens et des serveurs qui s’affairaient à dresser de nombreuses tables de gueuleton pour un mariage avec 600 convives.

Je ne vous propose pas le gueuleton, mais seulement ces quelques photos qui donnent envie de revenir en temps qu’invités.
C’est dommage le lendemain on était pas libre sinon on aurait bien tenté de taper l’incruste.

On passe à autre chose : La Gravina di Laterza N40 37.075 - E16 48.607







On a fait un tour rapide mais on a pas eu le temps de faire le chemin balisé qui fait total 11 km al/ret.
De toutes façons il fait trop chaud, il est temps d’aller boire une bière à l’Agriturismo d’à côté.



Après la bière, la patronne désœuvrée est venue s’asseoir avec nous pour bavarder un peu. Elle nous propose (offre) de goûter le vin de sa production.
Résultat au bout du compte on réserve une table pour le dîner.
Pas si désœuvrée que ça la patronne, y’a du métier derrière tout ça.



Ils ont une bonne tête les pizzaïolo, mais j’en connais des meilleurs.
On a pas fini les pizzas (trop grandes pour nous) , ni la bouteille. Nous sommes partis avec un bag.



Cette Aéra Camper en désuétude qui est située juste à côté de l’Agriturismo sera notre lieu de bivouac même si il n’y a plus ni eau, ni électricité.
Pour les toilettes nous avons pris nos précautions avant de quitter le restaurant.






Bruno

Bonsoir les Trotteuses et les Trottineurs,

A Matera, samedi 7 Juin, on a un peu tournicoté pour choisir un stationnement. Finalement c’est sur un parking gratuit près de l’Université que l’on a abandonné le Luma en plein soleil.
N40 39.651 - E16 36.019
Après on s’est infligé un peu plus d’un kilomètre à pieds pour aller en ville en passant par le parc du Castello Tramontano. Pas de visite de ce château, semble-t-il.







On commence par la Piazza et la Chiesa di San Francesco d'Assisi.







Je vous ai mis cette photo qui normalement n’a rien à faire dans un CR de voyage 4x4, mais qui nous a remémoré un délire de nos enfants, nos neveux et nièces lors d’une cousinade il y a une dizaine d’années.
En quelques mots :
Leur « invention » collective était plus sophistiquée que cela.
L’idée était de créer une start-up pour mettre en place dans les lieux de cultes (toutes confessions à travers le monde) des terminaux connectés pilotés avec une application (à développer) permettant d’allumer et éteindre à distance des bougies à leds, et aussi de faire le paiement avec le téléphone portable.
Après, l’informatique répartirait les gains entre le lieu de culte et un pourcentage pour la start-up. La super idée.
Naturellement ils s’étaient répartis les postes de directions.
Communication, démarchage, suivi du réseau de maintenance, logistique, comptabilité, mais ils n’ avaient personne pour faire la fabrication et par contre beaucoup trop pour faire le développement du soft de l’application.
Ah ces jeunes nés avec l’informatique (aujourd’hui 50 ans), c’est pas facile de leur faire mettre les mains dans le cambouis.
Finalement c’est resté au stade de délire, ils n’ont même pas déposé un brevet international.



Revenons à Matera et son Cuccù.
Le cuccù de Matera est un sifflet bitonal en argile très coloré.
https://matera.altervista.org/fr/le-c ... tera/

Objet mystérieux sensé éloigner les esprits malins et apporter bonheur et fertilité du couple dans la maison.
Bin pourquoi pas ! Et aussi ramener la paix dans le monde en 48 heures ? …
Comme déjà, les dieux n’y arrivent pas, je n’ai pas acheté cet objet.

Une bien belle ville Matera, bien vendue dans les circuits des tours opérators.
On y croise beaucoup de Français.







Un truc qui peut arriver. En fait, assez souvent.
Vous êtes en train de bien cadrer pour essayer de prendre une belle photo, et là se pointe une personne, peu importe le genre, qui lève son petit écran juste devant vous. Et pas un mot d’excuse.



Bon, j’ai repris le cadrage sur l’ordi, j’avais de la marge. J’en ai profité pour enlever aussi un peu de ciel.
Oui, mais qu’en même, pas un mot d’excuse !
Et comme aurait dis la plus jeune de nos petites-filles, « c’est trop abuser ! ».



Dans la Cattedrale della Madonna della Bruna e di Sant'Eustachio ( bin oui, c’est son nom ), on a découvert l’un des premiers Selfies nommés aussi Egoportraits.
A cette époque c’était fait avec les moyens du bord, et moins rapide.
Entre la pause et le déclenchement le sujet avait bougé.



On a raté quelques chose : Les Sassi de Matera et ses églises rupestres.
Pourtant on était pas loin. A notre décharge, il faisait chaud, on avait faim, on était garé trop loin, etc…
On s’est très mal organisé, Il faudra revenir spécialement.





Tout en avalant vite fait une salade en terrasse, on a pris le temps d’observer le cinéma de ce piaf.
Je vous mets une petite série (encore).


Piaf de face


Piaf tournant la tête à gauche


Piaf regardant de côté


Piaf de côté


Piaf trois quarts arrière


Piaf nous tournant le dos dégoûté qu’on ne lui donne pas des miettes

Bein, ouais, mais on n'avait pas de pain avec nos salades !
Ça c’est fait. Vous en voulez d’autres ?

Vu sur le chemin du retour vers notre Luma, ce Fiat Ducato des Charentes Maritimes pas 4x4, mais avec un porte-vélo qui à défaut d’être léger, semble bien pratique pour dégager les portes arrières à l’arrêt.



On quitte Matera en allant vers le Sud pour faire le bout de la botte.

Arrêt au Lago di San Giuliano, sur le parking d’une réserve où sont soignés des animaux malades ou blessés.
N40 36.013 - E16 32.517





Avant la tombée de la nuit quelques mouvements de voiture et après : peinard jusqu’au matin.


Bruno

Bonjour Vous,

Dimanche 8 Juin
A Pisticci, nous stationnons le Luma près d’un supermarché, mais bien mieux garé que ce Pajero 4x4 qui semble fait pour finir sur les trottoirs un peu comme une vieille aubergine.

Quelques courses à faire et ensuite, on monte à pied en ville car toutes les rues ne sont pas faites pour notre gabarit.
N40 23.534 - E16 33.290



Pour monter en ville il est bien agréable de prendre les escaliers qui nous permettent d’arriver rapidement sur la Piazza Umberto 1er.
Sur cette place, les anciens, qui ne sont pas nés de la dernière pluie, ont leurs chaises ou bancs pour causer à l’ombre.
Quand l’ombre arrive à leurs pieds il est temps de rentrer à la maison pour « mangiare ».
A cette heure là, « mamma » a fini de préparer le « pasto di mezzogiorno ».



Entre Tinchi et Marconia, et plus exactement là : N40 21.592 - E16 39.998
C’était le centre de confinement de Pisticci.
Pudiquement appelé « Colonie Agricole » c’est à dire un centre de rétention des Exilés Opposants au Régime Fasciste qui a fonctionné de 1939 à 1944.
Aujourd’hui, difficile de rappeler cette période trouble.

Les logements délabrés, encore utilisés, sont misérables et tombent en ruines.





Je ne sais pas si une Ferrari ça consomme beaucoup, mais y’en avait quelques unes à vouloir faire le plein à la Station/Restaurant de Tursi.
Un gros contraste (de standing) avec les images précédentes.

Un petit échantillonnage pour le plaisir des yeux.













Et enfin une petite rouge qui a voulu se mêler aux grandes.
La Fiat Abarth 695 Tributo Ferrari avec son moteur 1,4 Turbo T-jet 16V qui sort 180 ch.
Une voiture du groupe Stellantis qui est sortie il y a déjà 15 ans.
Elle coûtait à cette époque 35500 € hors tva et droit de douane.

Un bijoux à offrir à une Dame ?





Vu sur un parking à Tursi.



Si mes recherches sont correctes, sur ce banc une phrase extraite de l’ouvrage de Dante « la divine comédie, l’enfer ». Un passage du Chant d’Ulysse.
« vous n'avez pas été créés pour vivre comme des brutes mais pour suivre la vertu et la connaissance ».

Comment faire pour que cela soit vrai et vite et partout dans le monde.





Puis on est monté au point de vue.
Il y avait là, la perle des voitures pour un Italien qui doit affronter les reliefs escarpés par des passages étroits.
Pas besoin d’ AdBlue.



J’en profite pour vous mettre la photo, prise un peu plus tôt, d’un Panda Van.
Modèle en voie de disparition qui ne risque pas de se reproduire même dans un zoo.



A ce point là : N40 06.352 - E16 22.471 vous avez une bonne source pour faire le plein d’eau potable.
Nous sommes dans le Parco Nazionale del Pollino sur la commune de San Giorgio Lucano.
Un super centre pédagogique a été aménagé mais aujourd’hui bien fermé.
Il semble ne pas ou ne plus fonctionner.







On va aller voir plus loin.

Nous montons par une toute petite route au Rifugio Acqua Fredda à 1070 mètres d’altitude.
N40 00.762 - E16 15.964
Il est ouvert. Trois personnes finissent leur repas en terrasse. Pour nous c’est la pause bière.
Ils nous proposent de partager leurs cerises, débarrassent la table, et font la fermeture des locaux.
Ils chargent de la nourriture dans leur voiture et nous laissent un bon bout de gâteau style 4 quarts.
Ils ne dorment pas là et ne reviendront pas demain.
Dommage ! On paye les bières et Grazie Mille pour le gâteau.



On aurait pu dormir sur leur parking, mais on décide de pousser un peu plus loin, sur 2 kilomètres et nous avons bien fait.
La Timpa delle Murge est devant nous avec ses 1441 mètres telle une dent de requin ou une épine de rosier.







On va être bien.
Je place le véhicule pour la nuit même si on est toujours dans le Parco Nazionale del Pollino.



Tip top ce paysage.
On décide d’en faire notre fond d’écran pour l’apéritif de ce soir.





Bonne nuit les Petits.




Bruno

Bonsoir les Trotteuses et les Trotteurs,

Quand on fait un stop-nuit dans un endroit sensible, j’évite de mettre les cales en plastique pour améliorer l’ horizontalité.
Si c’est possible je prends des éléments naturels.





Des chemins de brigands y’en a partout, même à Paris, je suppose.
Nous ne prendrons pas celui-ci, il semble aussi compliqué à suivre que le chemin du Paradis.



Pas de panique, ce ne sont pas les feux de l’enfer, juste de l’écobuage en pleine canicule du mois de Juin.

Seul un bon petit diable armé d’un branchage est là pour maîtriser la progression des flammes.
La voiture n’est pas à lui, le bon petit diable a un vélo pour prendre le fuite au cas où ça tournerait vinaigre pour lui.

Il est visible sur la troisième photo. Cherchez bien.







Non ! Vinaigre, il ne faut pas l’écrire en deux mots.
On a pas le droit. On a plus le droit … sauf les Espagnols et aussi en France pour désigner des personnes qui écriraient anonymement à ma place.
Et encore depuis 2017 elles sont devenues officiellement un ou une « prête-plume » .

On était en train de pique-niquer de l’autre côté du canal.
Nous avons fini nos crèmes brûlées et nous sommes partis sans connaître la faim.

A Rossano, le Luma a été stationné sur le parking qui est avant le tunnel qui permet de rentrer dans la ville.
Un peu comme une porte, mais en plus long.
Sur ce parking il y a une fontaine d’eau potable.
N39 34.405 - E16 37.890



Dans la Cattedrale di Maria Santissima Achiropita on trouve des curiosités.
Une peinture du Xème siècle représente la Vierge Hodegetria.



A cette époque là ça ne devait pas rigoler tous les jours à voir les visages.
Et le petit JC a des doigts longs comme des jours sans pain.
C’est pratique pour faire les poches des disciples ou montrer la bonne direction, ou bien se gratter dans le bas du dos.



Au premier coup d’œil j’ai cru (à tort) que les couleurs disposées sur l’autel étaient comme sur le drapeau de la communauté LGBT+
Mais avouez qu’il y de quoi se perdre dans toutes les catégories de genres et de pratiques sexuelles qui sont pourtant bien répertoriées.

Ça vaut le coup d’approfondir le sujet. Donc pour éclairer votre bougie (votre cierge), cliquez ci-dessous.
https://similiqueer.com/le-guide-com ... ux-lgbt/



Peut-être qu’ il n’y a pas de signification dans cette décoration d’autel, mais pour l’Alpha et l’Oméga on dit quoi ?
Comme chez les Loups, le chef fort et les autres faibles ?
Ou simplement le « commencement » et la « fin » qui seraient unis pour ne faire qu’un ?
Ne posez pas la question à « Chat j’ai pété » ou l’ IA, vous aurez trois pages d’explications fumeuses et vous ne serez pas plus avancés après.



Voilà, c’est lui le saint patron des garçons de café.
San Marco del Segafredo y Lavazza.



Y fait chaud : Une bonne douche, une petite mousse et tout ira bien.
Le choix de notre camping est fait c’est Riva del Mare à Marina di Calopezzati.
N39 34.453 - E16 49.298
Mais comme le patron se repose on ne sait pas encore à quelle sauce notre porte-monnaie va être croqué.
Y’a que le Boss qui donne le tarif, rien d’affiché.
La personne qui nous a accueilli et branché l’électricité c’est l’homme de maintenance, maintenant il est perché sur une échelle et fait de la peinture.

Nous avons hésité un moment avant de rentrer car l’équipage du Luma il est légèrement méfiant.





Le barman lui ne dort pas, alors : « Due birre, per favore, ».




Bruno

"Au premier coup d’œil j’ai cru (à tort) que les couleurs disposées sur l’autel étaient comme sur le drapeau de la communauté LGBT+"
salut Bruno,
t'es à la rue, t'as oublié le Q et la suite! "lgbtqia+", surprenant de ta part, toi qui aime l'exhaustivité!
amitiés.

Bonjour les Trotteuses et les Trotteurs,

Hello Alain,
C'est déjà assez difficile pour moi, à vue de nez, de faire la différence de genre, quelquefois, entre femmes et hommes, alors je te dis pas pour les LGBTQQIP2SAA : lesbienne, gai, bisexuel·le, trans, queer, en questionnement, intersexe, pansexuel·le, two-spirit, asexuel·le·s et allié·e·s.
Ce sujet là est trop vaste pour moi, j'ai lâché le chantier. Je ne ferai pas le tour de la question
Bises à Madame,

Mardi 10 Juin, nous étions partis depuis moins d’un ¼ d’heure que ne nous sommes déjà en pause photo à Marina di Pietrapaola.
N39 32.726 - E16 51.122

En passant devant, la forme originale de ce monument a attiré mon attention. J’ai fait demi tour pour le mettre en mémoire … dans ma carte SD.
Ce n’est pas un monument aux morts, mais pour une fois, un monument festif qui rappelle le jumelage des villes de Warstein et Pietrapaola. C’est où Warstein ?
Warstein est une ville de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

C’est vrai que de nombreux Italiens aiment mieux les Allemands que les Français.
Question de richesse, ou bien ? Comme me disais un « ami » Suisse.





A Crotone, on a cassé la croûte au bord du boulevard face au nouveau port, puis on est monté pour visiter le château de Charles V.
Dommage (mais pas grave) c’est encore fermé. On a vu ensuite sur le Net, qu’en général, il n’ouvre que le matin.



Pour se consoler, façon de parler, on se dirige vers le Parco Archeologico di Capo Colonna.
N39 01.496 - E17 12.100
Comme son nom l’indique, c’est un Cap sur lequel y’a une colonne. On a pu le vérifier.
On y trouve les restes du temple de Héra Lacinia datant du V ème siècle avant JC.











Un instant à saisir.
Le soleil qui projette les couleurs du vitrail en façade, mettant à l’honneur les couleurs du drapeau Ukrainien inversé.







Pas beaucoup de choses à voir en extérieur, mais il y a un beau musée avec entrée gratuite.
Les objets sortis des fouilles ne sont pas tous là, mais sont regroupés ici des vestiges des civilisations Grecques et Romaines. Peut-être même venant de Carthage.

















On a voulu faire notre stop-nuit à Tiriolo à l’Aera Camper, mais on a préféré renoncer pour viser ensuite un truc en campagne un peu plus isolé, autour du Santuario della Madonna di Porto.
Pour y accéder c’est une toute petite route qui monte dur et oblige souvent a reculer pour trouver un dégagement permettant de se croiser. Venant en face on a de nombreux fourgons tôlés style marchands forains qui déboulent assez vite.

Au bout de 800 mètres et 4 marches arrière, j’en ai ma claque, je me gare pour réfléchir.
Il reste 4 km, la file de fourgon est quasi continue. Si c’est tout le long comme ça, on est pas vomi.

En attendant on pourrait explorer par là, y’a un chemin de crête avec des beaux châtaigniers.
On trouve un petit dégagement et c’est tout bon, on est posé pour la nuit.





A la nuit noire, des véhicules avec les phares continuaient par cette minuscule route en lacets à quitter le site du Sanctuaire qui est un cul de sac pour les fourgons (le passage sous une voie ferrée est limité en hauteur).

On a encore bien dormi.


Bruno