Des CR de voyages en Sardaigne, il y en a plein sur Casa et ailleurs.
Le notre n’a rien de particulier : pas de panne, pas d’accident, pas de maladie, pas de galère.
En quelque sorte : du banal, de l’ordinaire, du quelconque, mais raconté à la façon Lumarodeur.
C’est parti
Je vais vous narrer un voyage vieux de presque 7 ans
On est en 2015, pour son premier « vrai » voyage, Luma 2 , va être accompagné d’une Ambulance Jaune. Au cas où il aurait des problèmes de santé mécanique !

Déjà, nous avons été de concert aux Rencontres de l’Ouest chez Katell et Sychau

Embrayé ; chacun à sa façon, le Sprinter est en boite Toto, et l’Isuzu en boite Portugaise.

En fin de journée, on attaque les Alpes Françaises.
Plus ça monte, plus ça « greumeule » dans la Cibi, donc le bivouac ne sera pas au Col, qui est à 2000 m, On redescend de 400 mètres côté Italien pour théoriquement récupérer 4° . Ça va mieux.
On est mi-Septembre, y’avait de la neige là-haut.

Benjamin vous montre sur son planisphère sur fond de soleil, là où nous allons .


On achète les billets de ferry aux guichets du port de Livourno, comme cela pas de stress pour être à l’heure.

Puis, en attendant de larguer les amarres, on tape le carton dans le Jaune.
La Tak-Tic est au point.
Le plateau de ce jeu dans sa configuration d’origine pèse un âne mort. J’ai, donc fabriqué une version light pour les voyages.



Au terme d’une traversée tranquille d’environ 9 heures, la Sardaigne est en vue.

Le temps d’amarrer le ferry au port de Golfo Aranci, et que les véhicules sortent du ventre du navire, il fait presque nuit.
Un peu galère pour trouver un lieu de bivouac sauvage, d’autant que nous sommes partis vers le Nord et c’est la zone la plus urbanisée.
Comme on n’avait pas de point de chute, on y va au feeling et à la lumière des phares.

On tente les petites routes qui montent dans la campagne, mais à chaque fois ça se termine devant un portail.

Un gentil Sarde dans sa grosse berline Allemande (de la marque qui fabrique aussi le Sprinter), s’arrête à notre hauteur intrigué par ces 2 véhicules français arrêtés au milieu de sa route.

Il me propose de m’emmener voir plus loin un lieu qui pourrait convenir pour notre nuit.
Il pousse les paquets de clopes et les bouteilles qui traînent sur le siége de droite, et je monte dans sa chignole.

On roule 3 minutes, et dans la lumière des phares on distingue une petite plate-forme en bord de route presque horizontale.
Banco,

C’est pas compliqué, quand tout le monde y met de la bonne volonté.

Grazie mille, M’sieur Jean Paul Sarde.
Si, SI ! il devait s’appeler Jean Paul, même qu’il avait les mains sales, a m’en donner la nausée.

Une pause, et j'envoie la suite.

A+

Bruno